ART. N°44. TRIP en ROYAL ENFIELD.

Royal Enfield était un nom de marque sous lequel The Enfield Cycle Company Limited de Redditch, Worcestershire vendait des motos, des vélos, des tondeuses à gazon et des moteurs stationnaires qu’ils avaient fabriqués. Enfield Cycle Company a également utilisé le nom de marque Enfield sans Royal. La première moto Royal Enfield a été construite en 1901.

Royal Enfield est une multinationale indienne de fabrication de motos dont le siège est à Chennai, Tamil Nadu, Inde. Elle porte une étiquette de « la plus ancienne marque mondiale de motos en production continue » fabriquée dans les usines de Chennai en Inde. Licencié de Royal Enfield par l’indigène indien Madras Motors, c’est maintenant une filiale d’Eicher Motors Limited, un constructeur automobile indien. La société fabrique des motos d’aspect classique, notamment la Royal Enfield Bullet, la Classic 350, la Meteor 350, la Classic 500, l’Interceptor 650, la Continental et bien d’autres. Royal Enfield fabrique également des motos aventureuses et tout-terrain comme Royal Enfield Himalayan. Leurs motos sont équipées de moteurs monocylindres et bicylindres. Produite pour la première fois en 1901, Royal Enfield est la plus ancienne marque de motos au monde encore en production, le modèle Bullet bénéficiant de la plus longue production de motos de tous les temps.

Que va me réserver cette nouvelle journée ?
Mon cher et tendre a réparé sa moto, il souhaite partir pour un trip dans le nord de Goa. Inutile de se poser la question sur la météo changeante toute les cinq minutes, alors en moto, sans casques, advienne que pourra, je dois être intrépide ou un peu insensée ?

Les rayons du soleil jouent avec les nuages et la poussière. Les cheveux pris dans nos bandanas nous prenons la route de l’aventure. Encore une fois, les sensations sur la moto sont fantastiques, nous roulons sur une route entourée d’arbres tropicaux laissant entrevoir par moments des prés aux couleurs verdoyantes, des buffles broutant les jeunes herbes. De temps à autre, des vagues de chaleurs arrivent sur nous pour céder place un peu plus loin à une fraicheur bienfaisante. Les senteurs de végétations différentes sont exquises. Des fleurs embaument la route sinueuse pour donner encore plus d’exaltation. De grosses gouttes commencent à piquer nos visages, nos yeux sont voilés, puis aveuglés par la pluie, mon pilote vient de trouver un renfoncement pour s’arrêter.

Le long de la route dans la jungle, une petite cabane apparait dressée par des piquets retenant une grosse bâche bleue. Nous ne sommes pas les seuls dans cette abri de fortune, d’autres motos et scooters attendent eux aussi que les caprices de la mousson cessent. Je roule difficilement une cigarette avec les mains mouillées, un Indien me tend une cigarette indienne me rappelant Swami à Bombay. Nous discutons avec lui environ une demi-heure sans se poser de questions sur le temps.

La pluie s’affine, les rayons du soleil font scintiller les gouttelettes de pluie donnant une vision féérique au site. Alors que la chaleur commence à se dégagée du sol, nous enfourchons nos motos dans le grondement et pétarade de nos bécanes. Souvent, je lève les pieds pour ne pas les tremper, d’énormes flaques d’eau se répandent sur la chaussée, Steven ne peut pas toujours les éviter. Maintenant la route est une patinoire, je serre les fesses dans les virages.

La lumière du soleil embrase le paysage séchant la route ainsi que nos vêtements à notre arrivée au fort. Cette forteresse portugaise plonge dans la mer. Les remparts du fort se confondent avec l’horizon que le soleil fait poudroyer, contraste prodigieux en émergeant de la jungle.

Le soleil a daigné persister, une pause déjeuné s’impose dans un charmant petit village. Seule une route le traverse, le long de laquelle un temple, une poignée de boutiques et un troupeau de vaches errantes, qui pénètrent dans l’échoppe du tailleur et s’y installent. Nous nous attablons à l’une des trois tables en formica dans l’unique restaurant où l’impression d’être observés est évidente. Du petit bar du restaurant, deux vieux Indiens nous dévisagent, d’une lucarne au-dessus de notre table, les têtes souriantes d’enfants nous observent pendant que nous dégustons un poulet biriani, un plat typiquement indien et typiquement épicé.

Steven continue sa route pour me faire visiter un autre site : Anjuna. Un village de pêcheurs le long d’une belle plage bordée de cocotiers, quelques shaks, refuge de hippies dans les années 1960/1970. Juché sur le haut d’une falaise le resto bar révèle un panorama magnifique. En contrebas, les vagues grondent, accompagnées par les cris de corbeaux et de rapaces qui se disputent leur territoire.

Nous descendons un sentier en lacet menant à la plage. Ca et là s’élèvent des masses de rochers sur lesquelles l’eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil. Les algues de couleurs décorent les roches de leurs magnifiques tapisseries. Quel autre nom donner à ces végétations aquatiques si vivaces, si bien colorées qui tapissent le bord de mer, surgissent au-dessus, ondulent avec elles, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de mer de la mousson. La mer furieuse éclabousse la falaise déchiquetée par les assauts des lames déchaînées me faisant songer aux falaises d’Etretat, cocotiers et chaleur en prime. Nous reprenons la route du plaisir en direction de Calangute, tandis que le paysage des rizières gorgées d’eau et de champs impeccablement labourés défile à toute allure…

Publié par cecileraiga

UN ROMAN PHOTOS AUTOBIOGRAPHIQUE EN INDE

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